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Fourmies en Avesnois

20 décembre 2015

Tome VII ; Fourmies en Avesnois

Sur un air d’antan, le passé-présent ! Il était attendu !!!
    Oui c’est vrai. Les fidèles lecteurs qui ont lu les autres livres de la collection attendaient vivement ce septième tome.
    Huit chapitres et 230 visuels sur Fourmies : l’exposition 1910, Les guerres 1914-1918 et 1939-1945, les élections municipales, et le grand quartier de Trieux-de-Villers.
A chaque page que l’on tourne, on apprend ou, on réapprend le « vécu » de nos parents et grands-parents.
Mais quelle émotion en découvrant ces 70 vues sur la période trouble des 2 guerres et quelle souffrance ont supporté nos Fourmisiens.
   Pour la réalisation de cet album plein de souvenirs on ne peut que féliciter Claude Lompret et ses amis du Club Cartophile.

 

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 Montage Pagnier Patrick

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8 janvier 2009

Le stade Léo Lagrange

 Montage Pagnier Patrick

Le stade Léo Lagrange

 

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Le dernier livre de 128 pages de Claude Lompret retrace comme les précédents l’histoire de la ville à travers un ensemble de documents inédits. Plus de 200 photos ou cartes postales sur le commerce, l’industrie, les foires et les fêtes sont légendées. Comme à chaque édition, l’auteur ajoute les photos d’une commune et d’un village environnants. Dans le dernier livre, la commune de Mondrepuis avec 50 photos (de Jean Marc Mercier), et le village d’Ohain, sont représentés. A la page 58, nous lisons en quelques lignes la vie de Léo Lagrange. « Léo Lagrange est né le 28 novembre 1900 à Bourg sur Gironde, Issu d’une famille profondément républicaine, il a fait partie des Éclaireurs de France et poursuivi ses études au lycée Henri IV à Paris. Quand vint la guerre de 1914-1918. Ne pouvant consentir à n’être qu’un simple témoin du drame où se jouait le sort de la patrie, alors, à 17 ans, il s’engage. A son retour, il continue brillamment ses études de droit et de sciences politiques. Devenu grand avocat, sa fougue politique, sa véhémence cordiale, se font distinguer au Parti Socialiste. Le 8 mai 1932, il est élu dans la circonscription d’Avesnes-sur-Helpe et réélu en 1936. Cette année-là, Léon Blum lui confie le tout nouveau Sous Secrétariat d’État aux sports et à l’organisation des loisirs (loisirs sportifs, touristiques et culturels). Son rêve : partout où existe une école, doit exister un terrain de jeux…. En septembre 1939, toujours député, il n’est pas mobilisable. Il a fait l’autre guerre, mais il part, impatient de combattre. Le 9 juin 1940, Léo Lagrange, sous-lieutenant et officier de liaison au 151e régiment d’infanterie, est mortellement blessé par un obus à Evergnicourt dans l’Aisne. Depuis 1953, la rue reliant les rues Jean Jaurès et Gaston Torlet porte son nom, ainsi que le stade créé en 1954. »

 

 

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Le Courrier de Fourmies du 19. 12. 2008 - Mémoire en Images - Collection Claude Lompret.

 

25 décembre 2008

Quand la cité accueillait… un président de la République

Montage Pagnier Patrick

Quand la cité accueillait… un Président de la République

 

Le dernier livre de 128 pages de Claude Lompret retrace comme les précédents l’histoire de la ville à travers un ensemble de documents inédits. Où l’on apprend qu’un président de la République est venu à Fourmies : Raymond Poincaré, en 1919.

Plus de 200 photos ou cartes postales sur le commerce, l’industrie, les foires et les fêtes sont légendées dans cet ouvrage Mémoire en Images sur Fourmies, dans la collection Alan Sutton. Comme à chaque édition, l’auteur a ajouté les clichés d’une commune et d’un village environnants. Dans ce livre, la commune axonaise de Mondrepuis avec 50 prises de vues de Jean Marc Mercier, et le village d’Ohain, sont représentés. La semaine dernière, M. Lompret, infatigable collecteur de souvenirs, a retrouvé à Lengenfeld en (Allemagne) une carte postale expédiée de Fourmies le 25 août 1916, sur laquelle on aperçoit, cette fois, l’entrée du lazaret gardée par des militaires allemands. A la page 40 de son opus, on découvre, sur une autre carte postale allemande, une vue arrière de l’Hôpital Saint Pierre (lazaret) avec le texte ci-dessous. « Pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), une partie des bâtiments de l’Institution Saint Pierre fut transformée en hôpital de la Croix-Rouge ».

 

65_Pp_65Mais, ce que l’on apprend aussi, c’est qu’un président de la République est venu dans la cité de la Fusillade ! En effet, en janvier 1919, peu de temps après l’armistice, Fourmies reçut la visite du Président de la République en exercice, Raymond Poincaré, en tournée d’inspection dans les régions libérées.

 Jeanne Rousselle honorée.

Jeanne Rousselle, qui s’était dévouée pendant toute la guerre au service des malades et des malheureux, se réinstalla avec l’assentiment de l’Abbé Delarra rentré de captivité, à l’Institution Saint-Pierre, qui avait servi d’hôpital pendant les hostilités. Après l’explosion du 8 novembre 1918, les maisons de la rue Pasteur n’étant plus habitables, elle y avait ramené les 120 malades et orphelins confiés à ses soins. Lors de sa venue à Fourmies, le Président Poincaré, accompagné du maire, Ephrem Coppeaux, et du député Léon Pasqual, voulut témoigner sa sympathie à Mme Rousselle et à l’œuvre de la Croix Rouge alors toujours en activité. Cette même Mme Rousselle qui, directrice du Préventorium de Trélon, sauvera 54 enfants juifs en les cachant pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).

 

 * pour me joindre cliquer sur mon adresse mail  : lompret.claude@orange.fr

Le tome 5 de « Mémoire en Images » des éditions Alan Sutton : Fourmies, Ohain, Mondrepuis, est actuellement disponible en librairie, maison de presse et grandes surfaces.

 

La Voix du Nord du 16 12 2008 – Mémoire en Images – Collection Claude Lompret.

 

8 décembre 2008

Souvenirs, souvenirs… La SOCIÉTÉ GÉNÉRALE…

Montage Pagnier Patrick

Souvenirs, souvenirs… 

La Société Générale …

 

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       Le premier livre de 128 pages de Claude Lompret et de Jérôme Chrétien retrace comme les suivants l’histoire de la ville à travers un ensemble de documents inédits. Plus de 200 photos ou cartes postales sur le commerce, l’industrie, les foires et les fêtes sont légendées. A la page 20 de ce recueil, on aperçoit deux cartes postales d’une agence bancaire de Fourmies. Par manque de place, les textes sont toujours réduits cependant voici quelques informations supplémentaires. Avant d’être implantée en 1905 dans la Grand’ Rue (actuelle rue Cousin Corbier) la Société Générale était située dans un splendide immeuble à deux étages de la rue de l’Industrie (actuelle rue Saint-Louis).

   Sur la vue de gauche, on remarque sur le toit, l’une des immenses potences qui supportaient les lignes téléphoniques. Au centre du premier étage, sur le balcon, est accrochée une pancarte sur laquelle on peut lire « Société Générale pour favoriser le Développement du Commerce et de l’Industrie en France. Soci_t__G_n_rale_2Société Anonyme fondée en 1864. Capital 200 Millions ».

      Plus tard, dans ces derniers murs se trouvèrent en 1947 et encore en 1954, une épicerie tenue par madame Liétard. Vers 1958, c’est ‘Net-Pressing’ un atelier de nettoyage à sec. Les gérants étaient les époux Degez et en 1986, M. Mme Savry puis Maryse Bastin qui baissa le volet le 30 septembre 2007. Depuis février 2008, le pas-de-porte est repris par une nouvelle enseigne franchisée de lunetterie. Sur la photo de droite, nous reconnaissons le bâtiment actuel de la Société Générale, situé près du ‘Centre d’Imagerie Médicale’.

 

 

 

 

 

 

 * pour me joindre cliquer sur mon adresse mail  : lompret.claude@orange.fr

D’autres anciennes photos figurent dans le livre « FOURMIES et ses ENVIRONS » écrit par Claude Lompret et Jérôme Chrétien, de Mémoire en Images aux éditions Sutton, 19,90€ en vente en librairies, bureaux de tabac et grandes surfaces.

Offrez-vous ou offrez à vos amis un livre de ces éditions…

 

Le Courrier de Fourmies du 8 02 2008 – Mémoire en Images – Collection Claude Lompret

8 décembre 2008

Les Écaillettes Cinquième tome pour se souvenir

Montage Pagnier Patrick

Les Écaillettes

Cinquième tome pour se souvenir

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      Cette photo de la colonie des Ecaillettes date de 1953

    De gauche à droite, certains reconnaîtront quelques noms : Fernand Pêcheux, Jean Pierre Ulrici, Gérard Mantaise, Alain Legrand, Jean Pierre Lengrand, Gérard Manach, (X), Jackie Delhaye, (le moniteur X), Jean Cato, Guy De Staercke, Guy Gontier, Prisette et Jacques Vandesande.

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Dans la collection Mémoire en Images, les Editions Alan SUTTON viennent de sortir le cinquième tome de Fourmies, Ohain, Mondrepuis. Comme les précédents recueils, Claude Lompret s’appuie toujours sur des cartes postales anciennes et des photographies inédites et, avec elles, nous fait découvrir des sites pour beaucoup disparus ou transformés. Il fait revivre des événements, des personnages !

A la page 64, nous découvrons une photo et l’historique des « Ecaillettes ».

« En février 1949, le maire de Monthermé (Ardennes) loua à Marcel Ulrici maire (de Fourmies) et conseiller général, un immeuble, en vue d’y installer une colonie de vacances pour y héberger, en juillet et août, les enfants les plus déficients…  En février 1949, le maire de Monthermé (Ardennes) loua à Marcel Ulrici maire et conseiller général, un immeuble, en vue d’y installer une colonie de vacances pour y héberger, en juillet et août, les enfants les plus déficients… Le 5 avril 1949 à 20 heures, le Conseil municipal se réunit à la mairie sous la présidence de Marcel Ulrici, et vote un budget pour les travaux d’installation. Etaient présents ou représentés MM. Jules Lassalle, Alfred Derigny, Gaston Gatteau et Fernand Pêcheux (adjoints), François Pamart, André Soufflet, Paul Gomez, André Sénéchal, Marcel Lebon, André Manesse, Jules Brotonne, Julien Tellier, Paul Moucheron, Louis Joris, Julien Cohidon, Louis Marquet et Robert Rispal. Etaient absents Mme Vve Judith Renaud-Druesne, MM. Albert Ancelot, Joseph Gaucher, Roger Druart, Raymond Guillaume, Gaston Bécar, Raoul Pailla, Jean Jenny et Alphonse Delfortry.

*La colonie sera dirigée par Paul Devenelle, instituteur public, titulaire du diplôme de directeur, aidé dans les fonctions d’économe par son épouse née Terrien Suzanne, et par six moniteurs diplômés : Fernand Pêcheux, Roger Bouchez, Jean Lombard, Marcelle Bouchez née Richard tous les quatre instituteurs ; Edgar Caudry, directeur et Madeleine Pêcheux-Poquet, infirmière, ainsi qu’aux travaux ménagers : Emilienne Simpère, cuisinière, Jeanne Delettre ; femme de ménage et Céleste Billy, femme de service.

*Le 19 juillet 1949, voici les noms des partants : Pêcheux Jean-Claude et Georges, Malatray Lucien et Emile, Pandochi Claude et Christian, Lemaire Bernard, Cherrier Gérard, Godin Jean-Claude, Tétu Guy, Gravet Marcel, Pagniez Claude, Burban Yvon et Yves, Ducroc Camille, Delatour Jacques, Montaye Jean, Joris Jean-Pierre, Coudon Bernard et Yves, Picavet Daniel, Robert et Lucien, Baudin Alain et Guy, Vuattier Jean-Claude, Monnate Jacques, Gallet Michel, Ulrici Jacques et Jean-Pierre, Bastien Robert, Cuvelier Jean-Luc, Davoine Jean-Robert, Cazier Gérard, Déjardin Marcel, Legaie Christian, Canonne Robert, Théâtre Laurent, Hanoteau Marie, Aernoudts André, Alcésilas Jacques, Fromont Guy, Lange Serge, Louillet Pierre, Laigle Roland, Scoth Michel, Bisiaux Claude, Hurblain Hubert, Hubière Oscar, Baudry Bernard, Delacroix Gérard, Hulin Claude, Delbarre Michel, Oger Gérard, Dohy Roger.

*Le 17 août, 2eme départ : Ulrici Jacques et Jean-Pierre, Blondeau René, Willot Claude, Dufosset Michel, Manach Pierre, Linette Gilbert, Théâtre Jacques, Fagot Maurice, Pêcheux Jean-Claude et Georges, Berteaux Jean-Claude, Guérin Jean-Claude, Loiseau Gérard, Magnier Robert, Blairon Jean, Potdevin SJames, Alcesilas Paul, Burnan Noël et Jean-Marie, Hardy James, Monnate Jacques, Coudon Yves, Guy et Bernard, Pivon Claude, Mahut Jean, Thomas Robert, Richard Jean-Claude, Letexier René et Jean-Marie, Colson Pierre, Brotonne Jean-Claude, Sénéchal André, Deladerrière Jacques, Willot Jean, Jeanmart Jean, Leroy Michel, Yernaux Michel, Lefebvre Gérard, Dufosset Jean-Marie, Trotin Yves, Loiseau James, Noé Pierre, Piette Léon, Gérain André, Pivon Marcel, Daubercies Jean, Bodchon Jacques, Lempereur Robert, Hugé Guy, Wattremez Jacques, Blanchetière Paul, Bouvelle Calix, Lamant Roger, Louillet Pierre, Davoine Jean-Pierre, Simpere Roger. Jusqu’en 1998, avec l’association « Les amis des Ecaillettes » des centaines d’enfants ont connu Monthermé.

* pour me joindre cliquer sur mon adresse mail  : lompret.claude@orange.fr

Pour les fêtes, offrez-vous le tome V de « FOURMIES, OHAIN, MONDREPUIS »

écrit par Claude Lompret, de Mémoire en Images aux éditions Sutton, 19,90 € en vente en librairies, bureaux de tabac, Office de Tourisme, Ecomusée et grandes surfaces.

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Le Courrier de Fourmies du 23 05 2008 – Mémoire en Images – Collection Claude Lompret

 

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7 décembre 2008

Wignehies un gamin de 16 ans tué

 Montage Pagnier Patrick

Wignehies un gamin de 16 ans tué

Le 4 mai 1915, un gamin de 16 ans est tué par un gendarme à 7 h du soir

Dans la collection « Mémoires en Images », les livres de Claude Lompret sont toujours passionnants. L'auteur retrace comme les précédents l’histoire de la ville à travers un ensemble de documents inédits. Plus de 200 photos ou cartes postales sur le commerce, l’industrie, les foires et les fêtes sont légendées. Comme à chaque édition, l’auteur ajoute les photos d’une commune et d’un village environnants. Dans le tome IV, la Première Guerre mondiale est représentée avec une quinzaine de photos.

 

CP_Gendarme_Rodolpf_1918  A la page 99, on découvre une photo du gendarme allemand Rodolphe, coiffé de son casque à pointe, voici quelques détails de cette période ... « Pendant l'occupation de la Première Guerre mondiale, la Kommandantur impose de nouveaux règlements. Sous forme d' AVIS TRES IMPORTANTS, des affiches sont placardées sur les murs dans les communes de l' Étape de Fourmies. (Une Étape est une circonscription militaire allemande gérée par l'autorité de la Kommandantur qui est située dans la ville la plus importante. L' Étape de Fourmies comprend les communes suivantes : Anor, Féron, Wignehies, Mondrepuis et Wimy) »... Le 5 avril 1915, sur une affiche on peut lire: « Les personnes n'ayant pas de carte d'identité ne pourront pas circuler dans la rue. Les cartes d'identité seront délivrées à la mairie et visées par la Kommandantur le 15e jour de leur date, et ensuite tous les 15 jours ». On lira sur une autre affiche: «Chacun doit-être rentré chez soi à 7 heures du soir»... Le 11 avril, le commandant Schlichteisen, Hauptmann, signe un nouvel avis: « Les habitants sont priés de respecter les autorités allemandes et de les saluer à leur passage, à défaut de quoi ils se verront condamnés à une amende ou à l'emprisonnement »... Le 28 avril, pour s'être arrêté et avoir regardé des automobiles passer, un homme reçoit une volée de coups de sabre par les gendarmes. Pour avoir fait une grimace à un sous-officier, une femme récolte 3 mois de prison. A Wignehies, le 4 mai, un gamin de 16 ans est tué par un gendarme à 7 heures du soir. Voici comment ce fait inqualifiable s'est produit : Quelques jeunes gens étaient en train de jouer sur la Place, lorsque voyant arriver les gendarmes allemands, l'un d'eux se mit à crier « voilà les sales boches! » et se sauvèrent. Les gendarmes se mirent à leur poursuite, un des gamins, le nommé Vallée, âgé de 16 ans se cachait sous un pont. Ayant été aperçu, un gendarme lui tira cinq coups de revolver en lui disant «  voilà les sales boches, abirato »... Le lendemain, Victor Dumas, adjoint au Maire, notifia dans le registre de l' Etat-civil, la déclaration suivante : Le 5 mai mil neuf cent quinze, une heure du matin, Emile Georges Gaëtan Vallée, quinze ans, né à Wignehies le 6 juillet mil huit cent quatre vingt dix neuf, tisseur, fils de Jules Emile Vallée, cinquante cinq ans, tisseur, et de Elvire Cauchefert, quarante neuf ans, ménagère, domiciliés à Wignehies, est décédé en la demeure de ses père et mère, rue Jean Defrenne. Dressé le 5 mai à onze heures du matin, sur la déclaration de Jules Vallée, son père et de Luc Denis, trente six ans, tisseur, voisin du défunt. Dans l'église Saint-Etienne de Wignehies, le nom d'Émile Vallée est inscrit sur la plaque des Morts pour la France, victimes civiles.

* pour me joindre cliquer sur mon adresse mail  : lompret.claude@orange.fr

Le tome IV, de Mémoire en Images des Editions Alan Sutton : Fourmies, Glageon, Féron est actuellement disponible en librairie, maison de presse, Ecomusée et grandes surfaces.

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Le Courrier de Fourmies du 24 10 2008 - Mémoire en Images - Collection Claude Lompret

 

7 décembre 2008

Dans quelques années, les fourmisiens vont-ils mourir de soif…

Montage Pagnier Patrick

Dans quelques années, les Fourmisiens vont-ils mourir de soif…

    De nombreuses photos ou cartes postales sur les cafés ou anciens estaminets figurent dans les quatre livres de Claude Lompret. Ces éditions de 128 pages et environ 220 photos, retracent l’histoire de la ville à travers un ensemble de documents inédits sur le commerce, l’industrie, les foires et les fêtes.

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Voici un inventaire des cafés de Fourmies en 1977 :

Café Au Carrefour, Mme Binot, 2 rue Gaston torlet –  

Café Bazin P., 26 rue du Général Leclerc –  

Café des Noires terres, Mme Berhuy, 1 place du 45e R.I. –  

Café de la Brasserie, 134 rue du Maire Coppeaux –  

Café Moderne, N. Desmoulin, 56 rue Saint Louis –

Café du Rex, 8, place Alfred Derigny –

Café des Sports, Gourmet D., 12 rue Jean-Pierre Dupont –  

Café du Stade, Broutin J., 83 rue Gaston Torlet –  

Café Le Picasso, Carpentier J. C., 14 Bd Sadi-Carnot –  

Café La Cigale, 19 rue du Maire Coppeaux –

Café Colpin M., 27, rue Victor Hugo - 

Café Au Dauphin, 16 rue de Trieux –

Café Delacourt-Tillot, 0 rue de la Commune de Paris –  

Café Au Chalet Vert, Mme Delasseaux, 20 Bd Sadi-Carnot –  

Café Ducarne Alice, 37 rue André Wannin –

Café Durand G., 1 rue du Maire Coppeaux –

Café Fauveaux Mme, 6 rue Ninite -

Café Franchini Mme, 107 rue Jules Guesde -

Café Hôtel Gabriel, 14 rue de Grenoble -

Café Gamache G., 5 rue Xavier Clavon -  

Café Hôtel de la Providence, 12 rue Edouard Verpraet -

Café Ghillet S., 1 rue des Verreries -

Café Guérin Charles, 85 rue d’Anor -

Café Hôtel Jean, 12 rue de Grenoble -

Café Terminus, 22 rue de Grenoble -

Café Hôtel de la Thiérache,  Delvallée S., 46 rue Marcel Ulrici - 

Café Hôtel du Tourisme, Benoît A., 1 rue Faidherbe –

Café du Parc, Ignacyk, 1 rue Edouard Verpraet -

Café A u Jockey-Club (PMU), Gruson G., 80 rue Jean Jaurès -

Café Chez Suzanne, Vve A. Jouniaux, 35 rue Jean Jaurès - 

Café Jouniaux Alb., 51 rue de Trieux –

Café Laloux, 12 rue Théophile Legrand -

Café des Etangs des Moines, Lebègue-Cato, 119 rue des Etangs -

Café Hôtel du Commerce, 17 rue Saint Louis -

Café Leroy J., 15 rue Cousin-Corbier -

Café Magonet D., rue Faidherbe -

Café Méhaut-Martin, 76 rue de la Commune de Paris -

Café Pestiaux R., 22 rue du Marais -

Café Le Réal, 7 rue Jean-Pierre Dupont -

Café Renaud F., 82 rue du Maire Coppeaux -

Café Roman L., 21 rue Jean-Pierre Dupont -

Café Saint Louis Pub, 60, 62 rue Saint Louis -

Café Sandras J., 18 rue de Grenoble -

Café Sizaire A., 2 rue Marcel Ulrici - 

Café Tecles E., 20 avenue du Président Kennedy -

Café du Théâtre, 64 rue Saint Louis -

Café Trouillard, 32 rue de Grenoble -

Café Twenty-Pub, 2 rue Jean Jaurès -

 

 

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7 décembre 2008

Retour sur l’histoire des quatre viaducs

Montage Pagnier Patrick

Retour sur l’histoire des quatre viaducs

Plus de 200 photos et cartes postales sur le commerce, l’industrie, les foires, les fêtes…

Le dernier livre de 128 pages de Claude Lompret retrace comme les précédents l’histoire de la ville à travers un ensemble de documents inédits. Plus de 200 photos ou cartes postales sur le commerce, l’industrie, les foires et les fêtes sont légendées. Comme à chaque édition, l’auteur ajoute les photos d’une commune et d’un village environnants. Dans le dernier livre, la commune de Mondrepuis avec 50 photos (de Jean Marc Mercier), et le village d’Ohain, sont représentés.

 

 

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Extrait de l’histoire des viaducs

A la page 67, voici l’histoire des quatre viaducs écrite par le regretté Jean-Claude Degouys. « L’avenue Charles de Gaulle est enjambée par le viaduc du chemin de fer, qui fut longtemps appelé les Six ponts. Cet ouvrage d’art, le plus important de la commune, a une histoire. Il est, en effet le quatrième du nom. La construction du premier s’achève en 1869. Il permet à la ligne de chemin de fer qui vient d’être installée de franchir la vallée de l’Helpe. Les ingénieurs de la Compagnie du Nord, pionniers de la ligne Valenciennes à Hirson, qui veulent, au départ, aménager un énorme talus qui aurait littéralement coupé la cité en deux, font … machine arrière et finissent par admettre le bien-fondé des protestations de la population et de la requête des édiles de l’époque. C’est un ouvrage en maçonnerie comportant six arches qui est édifié. Il est détruit le 25 août 1914 par le Génie militaire français afin d’empêcher la pénétration ferroviaire de l’invasion allemande. L’occupant ne tarde pas à reconstruire un nouveau viaduc, en bois tout d’abord, puis en « dur ». Il est alors constitué de six plots massifs en maçonnerie supportant un tablier métallique. Ce tablier est transformé dans les années qui suivent le premier conflit mondial, mais les pilastres allemands subsistent. Il faut attendre l’aménagement de la transversale Est-ouest, vers 1975, pour qu’un nouvel ouvrage, ne comportant plus que deux piliers en béton enjambe l’avenue Charles de Gaulle. Notons enfin que l’ouvrage en « dur » construit par l’occupant, durant la guerre 14-18, faillit être détruit « juste retour des choses en temps de guerre » par ceux-là même qui l’avaient édifié. Le 9 novembre 1918, à la veille de la libération de Fourmies, les occupants prennent la même décision que le Génie français en 1914 : le viaduc doit sauter.

L’installation sabotée, le pont ne saute pas.

Mais il ne saute pas. Deux courageux Fourmisiens, puis deux déserteurs sarrois en décident autrement. Alphonse Petit-Burlion, quincailler installé rue du Fourneau (aujourd’hui, rue du maire Coppeaux), est réquisitionné par les Allemands en sa qualité de mécanicien. Il est affecté comme machiniste à l’usine Armand Petit (Les Visseries et Boulonneries de Fourmies aujourd’hui). C’est là que se trouve la centrale électrique alimentant l’éclairage de la voie ferrée. Il est aidé dans sa tache par Abel Muny, demeurant rue de la Montagne (rue Jules Guesde à présent). Deux sous-officiers dirigent ce service. Des soldats gardent la centrale. M. Petit-Burlion sait, par le sous-officier Stephen, que la voie ferrée de Hirson à Sains du Nord et à Trélon, est minée. Les explosifs sont reliés par des fils qui partent de la centrale. Or, dans la soirée du 7 novembre, Stephen recommande à M. Petit-Burlion de ne pas monter à plus de 500 volts par crainte de brûler les contacts. La consigne n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, d’autant plus que le sous-officier, en mal de confidence, l’informe également que les soldats français sont à quelques kilomètres de Fourmies. Le moment propice pour saboter l’installation survient lorsqu’un avion laisse tomber une bombe à proximité de l’usine. Les factionnaires se sauvent. MM. Petit et Muny poussent alors le voltage jusqu’à la destruction de l’installation avant de prendre la fuite à leur tour et de se dissimuler pour échapper aux recherches inéluctables de l’occupant. Mais le viaduc est encore en sursis, car le lendemain les soldats du Génie allemand regarnissent les fourreaux de mines de mèches bickford pour faire sauter les ouvrages à la main. Tous les ponts seront détruits dans la nuit du 8 au 9, excepté le viaduc et le pont situé rue Jean Jaurès. Cette fois, deux déserteurs, Guillaume Marcelin et François Schira, frontaliers sarrois, mettant à profit le sauve-qui-peut général engendré par l’explosion d’une centaine de wagons de munitions en gare de Fourmies, sont parvenus à arracher les mèches » …

 

* pour me joindre cliquer sur mon adresse mail  : lompret.claude@orange.fr

Le dernier tome de Mémoire en Images des Editions Alan Sutton : Fourmies, Ohain, Mondrepuis est actuellement disponible en librairie, maison de presse, Ecomusée et grandes surfaces.

 

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Le Courrier de Fourmies du 10/10/2008 – Mémoire en Images – Collection Claude Lompret

 

6 décembre 2008

Les trois cloches de l’église Saint-Pierre

Montage Pagnier Patrick

Les trois cloches de l’Eglise Saint-Pierre

Claude Lompret revient sur l’histoire fourmisienne avec une photo des trois cloches de l’église Saint-Pierre, datée de 1920.

 

Aux Editions Alan Sutton, dans la collection « Mémoire en Images », Claude Lompret nous fait découvrir de nombreuses photos et cartes postales sur la Première Guerre mondiale (1914-1918). Voici une photo parue dans le tome 5 : Fourmies, Ohain, Mondrepuis, Féron. « En 1920, sur cette photo, nous découvrons les noms des trois nouvelles cloches de l’église Saint-Pierre, fabriquées dans les ateliers de la société Wanthy, à Douai. Chacune d’entre-elles porte gravé son acte de baptême.

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Sur la petite de 400 kg,  on peut lire «J’ai reçu au baptême les noms de Pauline–Félicie. J’ai eu pour parrain Alexandre Dumas, pour marraine Pauline Legrand. Je sonne le renouveau de l’industrie de Fourmies dont les métiers ont été pendant l’invasion, systématiquement brisés et mis en morceaux par les Allemands. J’appelle les bénédictions du ciel sur le labeur des Fourmisiens». Sur la moyenne de 600 kg, «J’ai nom Marie-Thérèse. J’ai pour parrain et marraine Léopold et Thérèse Divry. Je suis l’ex-voto offert en l’an de grâce 1920 par la famille Divry en mémoire de l’insigne protection accordée à ses trois fils : Edouard, Théophile et Léopold revenus sains et saufs de l’horrible guerre. Je sonnerai la reconnaissance au Très Haut et prierai pour que disparaissent à jamais les maux de la guerre». Enfin sur la troisième pesant 1000 kg, il est écrit : «Je m’appelle Gabrielle-Céline. En l’an 1920, tous les habitants de la paroisse Saint-Pierre de Fourmies, désolés de la destruction de leurs cloches brisées en morceaux par l’envahisseur sacrilège et converties en canon, meurtriers de leurs enfants, se sont généreusement cotisés pour que je remplace mes sœurs disparues. J’ai eu pour parrain Edgard Legrand, pour marraine Céline Clavon, veuve Staincq. Je reprends la vieille chanson interrompue, qui porte au ciel la louange, appelle les hommes à la prière, sourit sur les berceaux, égale les épousailles, verse la plainte et l’espérance sur les cercueils. A. Masclet, curé. E. Coppeaux, maire». Le samedi 5 mai 1974, les trois cloches de l’ancienne église Saint-Pierre étaient déposées au sol. Après la destruction de cet édifice et la reconstruction du nouveau sanctuaire, le jeudi 29 janvier 1976, la plus grosse des trois cloches gagnait le campanile. Quelques jours après, c’était le tour des deux autres. »

 

* pour me joindre cliquer sur mon adresse mail  : lompret.claude@orange.fr

Le cinquiéme tome : Fourmies, Ohain, Mondrepuis (de Jean-Marc Mercier) est actuellement disponible en librairie, maison de presse, Ecomusée et grandes surfaces.

 Le Courrier de Fourmies du 26/09/2008 - Mémoire en Images - collection Claude Lompret.

 

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6 décembre 2008

14-18 : « La Tape Jean » sous l'occupation :

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14-18 : « La Tape Jean » sous l'occupation

    Dans son dernier ouvrage (1), Claude Lompret fait découvrir, en cartes postales, la Première Guerre mondiale (1914-1918). Dont le hameau de « La Tape Jean » à Glageon.

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    Voici une toute nouvelle carte que l'auteur a retrouvé dans une bourse toutes collections à Saint-Laurent-Blangy, près d'Arras. Le récit ci-dessous vient de Thierry et Sylvie Nonnet-Rousseaux.

    Cette vue représente, aux limites des communes de Glageon et Féron, au lieu-dit « La Tape Jean», un poste de garde de soldats Allemands. Ces hommes appartiennent à la Landstum, c'est-à-dire à la réserve de l'armée territoriale composée de réservistes - les plus âgés ont 39 à 45 ans. Ces gars, liés au 52 e I. R. (Infanterie Régiment Von Alvensleben), n'étaient pas envoyés directement sur le front mais ils assuraient essentiellement des missions de garde des voies de communications (routes et voies ferrées) situées à proximité du lieu de stationnement de leur régiment de rattachement. Il semblerait que ces militaires ne font pas partie des troupes d'occupation de la Mobil Etappen Kommandantur qui était logé à Trélon, sous les ordres du major Von Welsheim. Au début de 1915, ces derniers quittèrent certainement la région, comme les autres, pour rejoindre la bataille de Crouy et pour revenir en repos en décembre de la même année.

     En agrandissant cette photographie, on constate que cette scène se passe en hiver car les deux gardes en poste sont chaudement vêtus. On distingue nettement deux sapins de part et d'autre de l'entrée de la roulotte qui fait office de poste de garde et une guirlande de feuilles située au-dessus des fenêtres qui font penser à une décoration de Noël et non à un effort de camouflage. Nous sommes peut-être à Noël de 1914. 

* pour me joindre cliquer sur mon adresse mail  : lompret.claude@orange.fr

  (1) « Fourmies, Ohain, Mondrepuis » tome V (Mémoire en Images éditions Allan Sutton est actuellement disponible en librairie, maisons de presse, Écomusée et grandes surfaces, 19,90 €.

 

La Voix du Nord du 24/09/2008 - Mémoire en Images - collection Claude Lompret.

 

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